Si vous êtes comme moi, vous avez sans doute déjà passé les 2 à 6 premières heures de n’importe quel RPG à créer le héros le plus intelligent, le plus fort et le plus charismatique possible. Mais que diriez-vous s’il existait une meilleure façon de jouer ? The Outer Worlds 2 le prouve avec audace : ici, on jette la logique par la fenêtre et on célèbre la bêtise dans toute sa splendeur.
Oui, vous avez bien lu. La suite d’Obsidian pousse encore plus loin l’humour noir et satirique du studio, tout en misant sur un gameplay axé sur les dialogues. Et cela inclut un build “idiot”, qui ouvre certaines des interactions les plus drôles (et parfois tragiques) du jeu. Le meilleur ? Être idiot ne veut pas dire être inutile — bien au contraire.
Votre faible intelligence vous donne accès à des lignes de dialogue uniques, comparables à celles du clan Malkavien dans Vampire: The Masquerade – Bloodlines. Il y a même des moments où votre idiot attachant surpasse les personnages les plus brillants, purement par accident. Si vous rêvez de traverser la galaxie capitaliste armé de confiance absurde, d’idées stupides et d’un outil contondant, voici votre guide ultime.
Que fait réellement le trait “Idiot” dans The Outer Worlds 2 ?
Choisir le trait Dumb (Idiot) réduit drastiquement votre statistique d’Intelligence, affectant les tests de dialogue, le piratage et les compétences techniques. Sur le papier, cela semble catastrophique. En pratique ? C’est de l’or comique pur.
Votre personnage devient alors joyeusement inconscient de son environnement, transformant les conversations scientifiques sérieuses en sketchs absurdes, mais toujours hilarants. Certains dialogues sont tellement inattendus qu’ils en deviennent mémorables — rarement un jeu vidéo n’aura autant fait rire ses joueurs.
Certes, vous perdrez l’accès à certaines options de persuasion ou de science avancées, mais vous gagnerez des dialogues “idiots” uniques, qui contournent souvent ces épreuves de manière complètement ridicule. Imaginez : appeler un scientifique “magicien de la foudre” en plein combat, ou confondre une IA avec un “frigo qui parle”. C’est idiot, c’est charmant — et parfois, ça marche.
Les meilleures compétences à associer au trait “Idiot”
Combat rapproché et défense
Votre héros idiot ne résoudra pas les problèmes avec son cerveau, alors mieux vaut qu’il sache le faire avec un marteau.
Priorisez les compétences Mêlée et Défense : un build basé sur la force se marie parfaitement avec le trait Dumb. Vous ne parlerez pas beaucoup, mais vous frapperez fort — et souvent.
Inspiration et leadership
Même le capitaine le plus stupide a besoin d’un équipage qui croit en lui (ou qui fait semblant).
Investissez donc dans Inspiration et Leadership : vos compagnons pourront compenser vos lacunes en piratage ou en sciences, tandis que votre charisme douteux les empêchera (peut-être) de se mutiner.
Discrétion… mais très mal
Votre héros n’a rien d’un ninja, mais quelques points en Furtivité débloquent des situations absurdes.
Vos tentatives d’infiltration échouent souvent de manière spectaculaire, mais elles donnent lieu à des dialogues exclusifs et des victoires inattendues.
Mes conseils de défauts et de bonus pour un build idiot
Le rôle avant tout
Le système de flaws (défauts) renforce l’identité chaotique de votre héros.
Choisissez des défauts réduisant votre Perception, histoire de doubler la mise sur votre incapacité à comprendre ce qui se passe autour de vous.
Votre idiot devient alors étrangement cohérent : un héros maladroit qui sauve la galaxie par accident, et c’est justement ce qui le rend attachant.
Privilégiez les bonus de survie
Votre héros n’a rien d’un stratège, alors choisissez des perks augmentant la santé, l’armure ou l’efficacité de vos compagnons.
C’est logique : un idiot a besoin de chance — ou d’amis très compétents — pour s’en sortir vivant.
Prenez rapidement le perk “Résilient”, puis explorez ceux qui améliorent les critiques en mêlée ou le ralentissement du temps, pour accentuer le côté “génie accidentel”.
Jouer un idiot… intelligemment
Le secret d’un bon build “Idiot” n’est pas juste une faible Intelligence, mais un engagement total dans le rôle.
Choisissez toujours l’option de dialogue la plus stupide. Ignorez les plans élaborés.
Appuyez sur le bouton aléatoire dès qu’il apparaît. Le jeu récompense cette folie par des résultats uniques et des quêtes exclusives qu’un joueur “intelligent” ne verra jamais.
Les scénaristes d’Obsidian ont d’ailleurs avoué que les lignes “Idiotes” font partie de leurs préférées à écrire, et cela se ressent.
Ces dialogues ne sont pas juste drôles : ils permettent d’explorer l’absurdité morale du monde de The Outer Worlds 2 à travers les yeux d’un héros trop simple pour la comprendre, mais assez sincère pour ne pas la cacher.
Vous ne charmerez pas tout le monde, et vous raterez sans doute quelques solutions complexes…
Mais en retour, vous découvrirez une version du jeu entièrement différente, où être un idiot bien intentionné n’est peut-être pas si bête après tout.
