La phrase absurde de la semaine ? Le “AAAAA Gaming”. Oui, vous avez bien lu. Ubisoft n’est plus le “roi des A”. L’éditeur Devolver Digital a franchi un nouveau cap en évoquant des jeux encore plus grands, plus beaux et plus irréalistes, en lançant ce terme comme si c’était la suite logique du triple-A. Comme si “AAA” ne signifiait pas déjà « budget gonflé, ampleur colossale et crunch interminable ».
Malheureusement, cette discussion ne se déroule pas dans le vide. Avec GTA 6 qui fait de plus en plus parler de lui, Hollow Knight: Silksong qui fait exploser les vitrines numériques et même certains projets de Devolver présentés comme l’avenir du jeu vidéo, un monde “post-AAA” n’est plus une simple blague.
Pour les fans de PlayStation, une question se pose : jusqu’où un jeu doit-il aller, et… en a-t-on vraiment envie ?
Qu’est-ce que le AAAAA Gaming ?
Le cinq-A gaming dépasse les budgets déjà insensés du triple-A, visant une qualité encore plus cinématographique, une échelle encore plus vaste et une justification pour un prix de 80 $.
GTA 6 aurait coûté environ 2 milliards de dollars à développer, et même Silksong, malgré son statut de jeu indépendant, est désormais placé au même rang que ces superproductions.
Les studios internes de Sony, comme ceux derrière The Last of Us Part II et Spider-Man 2, produisent déjà des jeux aux budgets démesurés offrant une cinématographie et une narration interactive impressionnantes — mais jusqu’où faut-il agrandir les équipes pour aller encore plus loin ?
Notre avis sur les jeux AAAAA
Le terme “AAAAA gaming” peut prêter à sourire, mais il reflète la direction que prend l’industrie : des risques plus grands, des budgets plus énormes, et des attentes toujours plus démesurées — des attentes qu’aucun studio sur Terre ne peut réellement combler.
Pour les joueurs PlayStation, cela promet des expériences spectaculaires, mais cela rappelle aussi l’importance de soutenir les studios indépendants, qui préservent la diversité et l’âme du jeu vidéo.
Ce phénomène intervient à un moment où les jeux indés brillent plus que jamais, tandis que les titres AAA semblent peu à peu perdre leur essence.
