La Game Manufacturers Association dévoile un plan sur dix ans pour devenir l’épicentre du jeu de société

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GAMA dévoile un plan sur dix ans pour devenir l’épicentre mondial du jeu de société

L’industrie du jeu de société traverse une période difficile. Dans un monde dominé par le numérique, elle reste dans l’ombre des technologies plus modernes, tandis que des conditions économiques défavorables — notamment les tarifs douaniers imposés sous Donald Trump — l’ont particulièrement fragilisée.

Malgré ces défis, et en partie à cause d’eux, l’association à but non lucratif Game Manufacturers Association (GAMA) a annoncé un plan ambitieux sur dix ans visant à accroître son influence mondiale dans le secteur du jeu de société.

Ce plan s’accompagne d’un changement de nom symbolique, destiné à refléter ses nouvelles ambitions :
de The Game Manufacturers Association à GAMA: The Tabletop Game Association (bien que le nom légal d’origine soit conservé).

Les initiatives actuelles de GAMA

Actuellement, GAMA organise chaque année un expo qui lui permet d’attirer de nouveaux membres. Une grande partie de sa stratégie repose donc sur ces événements.

En raison de l’impact des tarifs douaniers sur l’industrie, l’organisation prévoit à court terme de renforcer ses actions de lobbying, notamment en soutenant des recours juridiques contre ces tarifs et en sensibilisant le public à leurs effets.

Alors que les entreprises de production peinent à s’en sortir, GAMA souhaite également représenter davantage de concepteurs, fabricants et détaillants, tout en incluant les passionnés et collectionneurs dans sa vision globale.

Nicole Brady, présidente de GAMA, a déclaré :
“Dans dix ans, nous voulons être perçus comme l’épicentre du jeu de société, à la fois sur le plan du loisir et à grande échelle. Et nous voulons devenir une organisation véritablement mondiale.”

Comment GAMA compte renforcer son influence internationale

Aujourd’hui, 90 % des membres de GAMA sont basés aux États-Unis, contre 5 % au Canada et 5 % dans le reste du monde.
L’un des premiers objectifs est donc de rééquilibrer cette répartition, afin d’obtenir une représentation plus internationale — une étape prévue dans la “deuxième phase” du plan, entre 2028 et 2030.

Parmi les autres initiatives :

  • la lutte contre la contrefaçon de jeux de société,
  • la promotion des sujets clés du secteur auprès des médias,
  • et le soutien à l’emploi dans l’industrie du jeu de société.

Pour réussir cette expansion, GAMA devra cependant diversifier ses sources de revenus, car elle dépend encore largement des expositions annuelles pour financer ses activités.

Maxime est un rédacteur spécialisé dans le gambling, actif en France et à l’international. Passionné par l’univers des jeux d’argent, il analyse tendances, réglementations et stratégies. Son expertise offre aux lecteurs un contenu clair, précis et engageant, alliant information fiable et vision globale du marché du jeu.